Chanmurly Nord

Personnel social

David AMBROSIO

Pierre BONHOMME
Jennilee CRASNIER
François DAMBERMONT
Florent ELIAS

Romain FANIEL
Sabrina HOCQUET
Christine MASSE

Sylvie PAQUAY
Estelle PARDAENS
Nathalie RUET


Supervision
Annick GILAIN

Personnel technique

Frédéric HEUSDENS
Zakia BOUSRHAL

Personnel administratif

Philippe JANSEN - secrétaire
Janine CHEVEAU - comptable

Direction

Olivier BODY

Raphaël BARBAROSSA

PROJET EDUCATIF

 

Apporter à l’enfant, sa famille, ses familiers une aide éducative dans le milieu de vie

D’une manière générale, nous répondons aux objectifs du mandat que nous tentons de préciser le plus concrètement possible, avec la famille et le mandant, afin que chacun perçoive clairement l’utilité des interventions.

 

Pour chaque situation, les premières investigations viseront à déterminer la perception de l’autorité mandante d’une part, du jeune et de sa famille d’autre part, afin de connaître

 

• Le contexte relationnel et/ou éducatif à prendre en compte dans la compréhension de la situation du jeune.
• L’identification des différents problèmes et faits qui ont amené l’intervention administrative ou judiciaire.
• Les tentatives de solution déjà exploitées (dans le milieu de vie ou, le cas échéant, avant ou durant un placement).
• Le degré d’adhésion face aux propositions d’aide formulées par l’autorité mandante, le degré de contrainte éventuelle liée à cette adhésion. Les difficultés administratives, sociales et/ou économiques participant à la problématique.

 

Sur base de ces différents paramètres, en concertation avec le jeune lui-même en fonction de ses capacités ou de son droit formel à partir de 12 ans, et avec les personnes de son réseau familial ou social de référence, un programme d’aide sera proposé à l’autorité mandante.

 

Les outils méthodologiques utilisés durant le suivi :

 

1. Les entretiens familiaux et/ou individuels sur base d’une vision globale, systémique et interactionnelle.

Sans être exhaustif et selon la demande et l’adhésion au programme d’aide, l’objectif poursuivi variera entre différentes orientations dont notamment :

  • Une aide à la gestion de la situation afin qu’elle soit satisfaisante tant pour les bénéficiaires que pour l’autorité,
  • Une clarification des jeux et des enjeux relationnels pour chacun des membres de la famille permettant de favoriser un contexte résistant à la mise en danger ou en difficultés permanentes,
  • Une remobilisation des capacités protectrices des adultes de référence,
  • Un travail relationnel sur le fonctionnement du système familial et/ou social avec pour objectifs une meilleure compréhension du symptôme en vue de sa suppression par un changement dans les interactions entre les membres des systèmes concernés par la problématique du jeune, et un « mieux-être » des différents membres de la famille,
  • Une modification éventuelle des attentes du jeune lui permettant d’évoluer plus sereinement et de manière plus autonome.

 

2. L’accompagnement à caractère éducatif portant sur les actes de la vie quotidienne.


Pour les situations où la demande est essentiellement d’ordre éducatif, notamment vis-à-vis de jeunes n’ayant pas reçu de modèle parental auquel ils peuvent s’identifier, ou étant en rupture avec leur milieu familial, nous les aidons à rechercher leur point de repère éducatif en tenant compte de leurs origines culturelles, des ressources de leur réseau et des exigences légales (scolarité, suivi médical et sanitaire...).


L’accompagnement à travers des actes concrets de la vie quotidienne est utilisé comme levier et comme étape dans le processus de reprise en main autonome au niveau du jeune en lien avec le réseau familial et social qui pourrait être activé.

 

3. L’accompagnement, le soutien dans les démarches juridiques, administratives ou sociales (école, CPAS, sociétés de logement...).

 

4. Si nécessaire, l’accompagnement auprès des services ou organismes qui sont intervenus ou sont appelés à intervenir en vue de clarifier et de définir de nouvelles collaborations et des possibilités d’aides futures pour le jeune et sa famille.

Apporter une aide au jeune en résidence autonome : préparation, réalisation, clôture, …

 

Les situations de jeunes en autonomie se caractérisent très souvent par une rupture plus importante des liens familiaux. Néanmoins, la problématique relationnelle est abordée avec les mêmes outils méthodologiques que ceux utilisés dans les situations de réinsertion familiale.


La situation du jeune amène inévitablement l’intervenant à compléter sa démarche méthodologique par :

  • Le développement d’une relation de confiance accrue entre le jeune, l’intervenant et ses parents. Tout en gardant une position de médiateur, l’intervenant occupe également une position de « référent » qui, à la différence des parents, devra être gérée de façon à ce qu’elle reste impérativement provisoire. Selon les situations, il peut être amené à accompagner intensivement le jeune et même à poser certains actes à sa place pour lui assurer rapidement une sécurité matérielle ou administrative.
  • Un travail graduel d’apprentissage et de responsabilisation du jeune par rapport aux tâches nouvelles qu’il doit peu à peu assumer : prise en charge alimentaire et sanitaire, administrative, contractuelle (respect des obligations liées au bail) et financière. Cette étape s’effectuera en offrant au jeune « le droit à l’erreur » tout en l’aidant à tirer les conclusions de ses expériences difficiles ou en reprenant avec lui ou pour lui certaines démarches.
  • Une attention particulière par rapport aux difficultés psychologiques liées à cette nouvelle expérience : solitude, angoisse... d’où une plus grande présence et communication des intervenants avec le jeune.
  • Une aide pour mobiliser les ressources naturelles du réseau du jeune et le développer.

 

 

Assurer le relais d’une réinsertion familiale organisée par un autre service agréé

 

Le service est aussi sollicité pour assurer le relais d’une réinsertion familiale initiée ou proposée par un autre service agréé, généralement résidentiel. Celui-ci est alors invité à la première rencontre dite de négociation au sein du service afin qu’il puisse transmettre ses observations, avis, ainsi que sa confiance dans le projet de réinsertion devant le jeune, la famille et le représentant de l’autorité. Le but est d’assurer une bonne transition, à la fois sécurisante et cohérente.

 

 

Modalités et mise en œuvre de la mission socio-éducative

 

Les modalités d’aide, reprises ci-dessous, visent à préciser certains aspects de l’orientation pédagogique générale du Chanmurly Nord.
La référence méthodologique principale est l’approche systémique, ce qui n’exclut aucune autre approche susceptible de la compléter ou d’être plus pertinente au moment de l’intervention.

 

Pour développer le type d’aide proposée, les intervenants recourent à la co-intervention. En dehors de la suppléance simple visant à garantir une continuité de service pour le bénéficiaire, la co-intervention peut prendre deux formes principales :


  • La co-intervention permanente : elle implique qu’on identifie des étapes à réaliser ensemble pour que le travail soit le plus opérationnel possible. Il s’agit de la modalité la plus fréquente et la plus enrichissante à différents points de vue : compréhension de la situation, élaboration d’hypothèses, complémentarité des interventions, soutien émotionnel, prise de recul, etc… Toutefois un « titulaire » est désigné, garant de l’orientation générale de la prise en charge. Si les avis divergent quant à la suite à donner au travail, une solution négociée entre les travailleurs et/ou l’équipe et la direction doit être recherchée. Il s’agit d’accepter la différenciation et le compromis le plus intéressant pour le jeune et sa famille. En d’autres termes, le titulaire n’a pas l’ascendant sur son collègue. Il a par contre davantage la responsabilité de tenir à jour le dossier administratif du (des) jeune(s), c’est-à-dire rédiger des notes d’entretien complètes et riches de réflexions/hypothèses, élaborer le Projet Educatif Individuel en transcrivant synthétiquement les observations, objectifs/besoins principaux et positionnements stratégiques pertinents qui peuvent être utiles au suivi …), veiller aux échéances des rapports, des évaluations, etc…
  • La co-intervention de soutien : dans des circonstances particulières (remplacement, accompagnement plus social qu’éducatif, …) le co-intervenant sert de miroir au titulaire. On ne fait pas le travail ensemble, mais on le conçoit, on réfléchit l’action. Le co-intervenant est alors bien au courant de la situation, mais avec assez de recul pour permettre d’épauler le titulaire dans ses orientations et pour intervenir dans les moments opportuns.

 

Ces deux modalités peuvent se compléter dans une même prise en charge. Dans tous les cas, une attention spéciale est portée aux entretiens familiaux importants, aux évaluations avec le mandant ou son représentant, … pour lesquels la présence des deux intervenants est requise.

Cap Nord – Mission Relance

Le secteur de l’aide et de la protection de la jeunesse a en charge les situations d'enfants en danger recouvrant des réalités diverses et complexes. Les manifestations les plus interpellantes, voire violentes, sont souvent connues à la suite d'une crise. La crise peut être le révélateur qui va susciter une nouvelle mobilisation dans l'intérêt de l'enfant…

 

Durant plus de 10 ans, le Chanmurly Nord a répondu aux demandes « d’interventions de crise » pour plus de 600 jeunes…

Une expérience de recueil de la parole de bénéficiaires du Chanmurly Nord

L'objectif de cette recherche, réalisée en 2020, était de recueillir la parole d'anciens bénéficiaires concernant l’intervention du Chanmurly Nord.
A partir d'interviews dont de larges extraits vous feront entrer dans l'univers de parents et de jeunes, le chercheur a procédé à une analyse et en présente les résultats d’une manière attractive.


C'est une enquête qualitative menée au départ de candidats volontaires dans le respect des règles déontologiques.
Il va de soi que la parole des bénéficiaires ne sera pas censurée...

Colloque "Intervenir en situation de crise" (2011)

M. Olivier Body

M. Emile Cordy

Dr. Jean-Marie Gauthier

Mme Marie Fondaire

M. Jacques Attali

M. Jean Van Hemelricjk

M. Mickaël Novelli

Séverine Lacroix et Sylvie Paquay

Mickaël Novelli et Nathalie Ruet

Séverine Lacroix - Descr. du SAJ

Christine Vander Borght