Personnel social
Maya BASTIN
Claire BURGEVIN
Benoît DERAMAIX
Lisa GERVAL
Katline JEROME
Cindy MARECHAL
Ludovic ROLOUX
Joey SAELENS
Jules VAESSEN
Coordination pédagogique
André HERBILLON
Personnel administratif
Philippe JOSSART - comptable
Personnel technique
Emenefa AKOUTO DEGLO
Christophe DIDDEN
Direction
Maria TANSELLA
Dès le début de l'intervention, nous rencontrons le jeune et sa famille « là où ils se trouvent » tant en terme de lieu physique (famille, quartier, école) que de vision de la situation. Le premier entretien vise à vérifier la bonne compréhension du mandat et à clarifier notre lecture de la situation. Nous tentons, en effet, d'être au plus proches de la réalité du jeune et de ses familiers, de manière à nous imprégner de ce qu'ils sont et vivent réellement. Ce temps d'imprégnation nous permet de proposer des changements réalistes et accessibles au système familial et de favoriser ainsi l'enclenchement d'un cercle vertueux par l'expérience de « petites réussites ». En parallèle, les réunions et les partages entre co-intervenants et collègues sont des moments privilégiés de prise de recul par rapport à ces situations.
Nous sommes attentifs à créer le lien en respectant le rythme du jeune et de sa famille, en se synchronisant à eux pour créer un lien de sécurité. Cette sécurité nous apparait être la base de tout changement. Notre intervention peut être intensive dans un premier temps pour sortir d'un état de crise et s'alléger ensuite ou au contraire, relever d'une approche d'apprivoisement pour laisser le temps à chacun de se sentir rassuré avant d'augmenter le rythme des rencontres ou la gravité des sujets à aborder. Le nombre des interventions est ainsi déterminé en fonction de la situation, du projet individuel, des problèmes rencontrés, des compétences et des ressources du jeune et de sa famille, de leur disponibilité, de l’état de nécessité ou de l’urgence tout en tenant compte des limites du service et des personnes.
Notre attention est portée à chaque étape sur :
ce qui fait problème selon le jeune et son milieu
les ressources et limites du jeune et de son système
les tentatives de solutions passées et présentes
la co-construction et la responsabilisation par rapport aux solutions proposées
L’action éducative vise à soutenir les parents dans une réflexion sur l’éducation de leurs enfants et sur les tâches concrètes à réaliser par le jeune et/ou sa famille et/ou familier :
démarches scolaires : rencontre avec le corps enseignant, recherche d’un établissement scolaire et inscription/ aide à la famille pour trouver des relais extérieurs en fonction des difficultés…
Démarches vers les autres services de première ligne : accompagnement vers les PMS, psychologues, CPAS, planning familial, hôpitaux, médecin, etc. Toujours en concertation avec le jeune et/ou la famille, l’intervenant peut assurer le lien entre les différents services collaborant avec celle-ci.
Loisirs et régularisation administrative : l’intervenant informe et/ou accompagne le jeune et /ou la famille, si celui-ci ou ses parents rencontrent des difficultés. L’intervention vise principalement à stimuler les ressources du jeune et/ou la familiale et permet d’expérimenter d’autres modes de communication plus satisfaisants.
Nous sommes attentifs aux points suivants tout en relayant vers les professionnels spécialisés (psychologue, sexologue, médecins, avocat...) si la problématique l'exige :
Sur le plan familial : travail sur les relations et les attitudes éducatives, que le jeune séjourne ou non dans sa famille,
Un soutien à la parentalité, et aux relations parents-enfants le cas échéant, pour les jeunes confrontés à cette situation particulière en dépit de leur jeune âge,
Sexualité et les relations de couple,
Contacts avec les personnes du réseau, en vue de les mobiliser, définir les relations qu’elles sont prêtes à avoir avec le jeune et l’aide qu’elles sont susceptibles de lui apporter,
Réflexions et éducation concernant des fréquentations, de la structuration, de l’emploi du temps et des loisirs,
Scolarité, choix d’une orientation et mise en place de programmes d’aide personnalisés,
Délinquance, et de manière générale sur les actes posés par le jeune et leurs conséquences,
Les problématiques présentes ou émergentes : violence, alcool, toxicomanie,
Sur le plan médical et psychologique,
Sur le plan de la santé mentale, en concertation étroite avec les professionnels et services spécialisés,
Sur les plans civique, juridique et administratif, ainsi que dans l’accession à la majorité,
...
Apporter une aide au jeune en résidence autonome
Comme énoncé en introduction de ce point, nous utilisons les mêmes modes d’intervention et les mêmes approches (théoriques, relationnelles …) que pour le travail familial.
Il est cependant intéressant de clarifier que dans le cadre de l'accompagnement de l'installation d'un jeune en résidence autonome, nous allons réaliser davantage d’accompagnements dans les démarches concrètes :
recherche d’un kot (relevé des annonces internet, coups de téléphone …),
visites du logement, démarches administratives, bail,
aide dans la gestion budgétaire (au départ l’argent est redistribué par semaine, puis par quinzaine et enfin par mois),
gestion du logement et des tâches quotidiennes (nettoyage, cuisine, etc. )
En d’autres termes, nous effectuons un travail graduel d’apprentissage et de responsabilisation du jeune par rapport aux tâches nouvelles qu’il doit peu à peu assumer. Ces différentes étapes s’effectueront en offrant au jeune «le droit à l’erreur» tout en l’aidant à tirer les conclusions de ses expériences difficiles.
Nous considérons l'autonomie, non comme une fin en soi mais comme une occasion d'apprentissage au niveau des relations, de la création et du maintien du réseau. L'expérience de la confrontation à la vie réelle pour des jeunes qui présentent de nombreuses carences nécessite un accompagnement particulier.
Nous sommes vigilants aux autres problématiques à travailler, par exemple la solitude et les angoisses qui l’accompagnent, la gestion des fréquentations ou encore des consommations.
Le projet d’implantation de l’outil Aclsa est né d’un partenariat entre Direction Générale de l’Aide à la Jeunesse en Communauté Française et l’Université de Liège. Une vingtaine de services des secteurs public et privé de l’Aide à la Jeunesse y ont contribué. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de collaboration visant la continuité dans la prise en charge des adolescents en difficultés.
L’Aclsa (ANsell-Casey Life Skills Assessments ou évaluation des habilités d’autonomie fonctionnelle) est issu en 2000 de la volonté d’intervenants américains de posséder un outil d’évaluation standardisé relatif à l’autonomie des jeunes. Par la suite...si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez télécharger le document ci-dessous.